Le calvaire de Françoise Hardy s'intensifie à mesure que les jours passent. Dans une interview accordée au magazine Femme Actuelle, l'artiste s'est confiée sur son état de santé en constante détérioration :
Les radios et immunothérapies qui s'en sont suivi ont eu des effets secondaires cauchemardesques qui me pourrissent la vie depuis deux ans et m'affaiblissent de plus en plus à cause de l'absence de salive, du manque d'irrigation de toute la zone ORL, d'un assèchement généralisé et des hémorragies nasales, des détresses respiratoires et autres problèmes qui s'ensuivent. Un dérèglement thyroïdien est également survenu.
La mère de Thomas Dutronc continue à raconter ses épreuves du quotidien. À la question "Comment vous sentez-vous", Françoise Hardy répond éreintée :
Proche de la fin. Je ne peux plus avaler grand-chose, et la préparation d'une alimentation, toujours la même, que je puisse avaler, me prend plus de cinq heures par jour. Mes nuits sont pires que mes jours.
Mes souffrances physiques ont déjà été si terribles que j'ai peur que la mort m'oblige à passer par encore plus de souffrance physique. De plus, la morphine étant asséchante, on ne pourra me l'administrer qu'en doses massives pour que je décède, et pas en doses plus légères pour que je souffre moins. J'ai peur aussi de l'immense chagrin de la forme de séparation avec les êtres qu'on aime le plus au monde qu'est la mort.
Des déclarations bouleversantes qui suscitent la plus grande compassion.